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Pendant plusieurs
mois le jardin a ressemblé à un vaste chantier
dont on ne savait pas s'il était de construction où
de démolition! |
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Le principe de ce
réseau étant d'évoquer la verticalité
végétale et minérale des paysages montagneux
des Grisons, il fallait trouver une solution pour contenir ce
paysage en miniature. Ainsi, tout autour du jardin, des murets
construits en parpaings creux de 10 et 20 cm de largeur ont été
maçonnés de manière à retenir la
terre, et lui donner une pente constituant le versant de la vallée. |
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Pour que les voies
se situent à une hauteur raisonnable qui permette au spectateur
de s'installer dans le paysage en se mettant à croupis
ou en s'asseyant sur le sol, des empilements de parpaings creux
de 20 cm de large ont été disposés sur le
sol dur après décapage de la couche de terre végétale
sur environ 50 cm. |
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Ensuite un
système de coffrage en bandes de contreplaqué de
0,5 cm d'épaisseur permet d'ajuster la courbe et surtout
la pente, avec un béton ordinaire, au millimètre
près. Où presque!
Ainsi le procédé offre la quasi certitude que le
support des voies ne va pas subir de tassement et de déformation
dus aux mouvements du sol meuble en dessous. |
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Lors de la construction de la première gare, un remblai d'environ 80 cm avait été réalisé, surmonté d'une chape de 4 cm de ciment, destinée à supporter les voies et les quais. Après plusieurs années, ce dispositif a dû être repris. Par endroits, le niveau de la gare s'était affaissé de 5 cm, entraînant une perte d'horizontalité des voies et des fissures dans les quais. |
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