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Lors de l'étude sur plan, il est souvent
difficile d'imaginer l'espace nécessaire aux plantes en
fonction de leur volume futur. Ainsi dans cette courbe située
à proximité de la limite du jardin, il était
prévu un simple passage donnant accès au visiteur
par quelques marches au centre du jardin. Une fois réalisé,
conformément au projet, il devenait évident que
cette ambiance ne donnait pas satisfaction. Le franchissement
à niveau d'une caténaire devenait impossible à
l'avenir. |
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Le gazon a poussé, et pendant ce temps le projet a pris un nouvel aspect. L'escalier a été déplacé, en lui donnant une marche supplémentaire on peut en faire un petit souterrain qui viendra agrémenter cette partie du réseau. Le franchissement en dénivellé permettant de réaliser une caténaire sans risquer de l'arracher! Les portails des tunnels constituant ainsi les limites de la scène.
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Un mur de parpaings
creux de 20 cm a été construit à la limite
du jardin, jusqu'à une hauteur supérieure de 80
cm de la plateforme des voies, permettant de constituer un fond
de décor sur lequel en cas de besoin on peut même
circuler à pied! Les éléments de décor
comme les portails des tunnels et un mur de soutènement
sont mis en place. |
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Dans la réalité, les ingénieurs, dans une situation comme celle ci, ont procédé à l'établissement de la plate forme de la voie par enlèvement des matériaux. Il convient ici de construire un système rocheux résultant de l'enlèvement de ces matériaux, en utilisant un appareillage de pierres sèches de type "pierre de Saint-Yriex", en alternance avec une reproduction de mur de soutènement pour en rompre la monotonie. |
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Le support ainsi obtenu
permet de remplir l'espace laissé libre à l'arrière
avec une terre végétale propice aux plantations.
L'édification d'une petite maison anime la scène.
Les végétaux mis en place , le décor de
ce coin du jardin a pris une autre dimension, plus conforme à
la réalité de l'établissement d'une voie
ferrée de montagne construite à flanc de coteau. |
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